samedi 26 juillet 2008

à la frontière du monde libre

La sentinelle


J'ai vendu ma misère pour une voix de soumission

Au fond de moi la sentinelle pour y briller sans exception
Et les sourires étaient les mêmes

A-t-on le cri du coeur, la vérité ou la raison ?
Vous n'entendez donc que la bête
Et ses réponses à vos questions

Est-ce que la fièvre est un délit d'opinion ?
Est-ce que ma peine était un vote de sanction
La sentinelle qui trouve réponse à mes questions
Serait-ce la bête, serait-ce la bête, ou bien l'oppression ?

Mon prix sert de silence aux fossoyeurs de compassion
Aux mijorés la suffisance, aux incendiaires de l'unisson
Quand un sourire décède d'avoir sourit à l'opinion
A cette soupape, cette sainte atèle, j'aurais pu encore dire non

Serait-ce la bête, serait-ce la bête, ou bien l'oppression ?

Ravale donc ta rengaine, ravale donc tes sanglots,
De l'amour ou d'la haine, qui donc aura bon dos ?

Cris de guerre ,pas en faux-frère mais en son nom
J'ai donné ma main à l'enfer,
Sous vos crachats ma rédition

Thomas Boulard (LUKE)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

... Et vous êtes nombreux là-dedans ?
Marlowe